Sur la route cet été : les conseils d’un vieux routier Après 25 ans au volant de mon 38 tonnes à sillonner les routes de France et d’Europe, j’ai vu passer tous les étés, toutes les situations. Voici mes conseils pour que vos vacances se passent au mieux. Préparez votre véhicule avant tout La chaleur, c’est l’ennemi numéro un de votre moteur. Avant de partir, vérifiez le niveau de liquide de refroidissement et l’état de votre radiateur. Un moteur qui chauffe en plein embouteillage sur l’A7, croyez-moi, c’est l’enfer garanti. Contrôlez aussi la pression des pneus à froid – avec la chaleur, ils vont gonfler et risquent d’éclater si ils sont déjà trop gonflés. N’oubliez pas de faire le plein de lave-glace. Les insectes collent plus l’été, et entre les moucherons et la poussière, votre pare-brise va en prendre un coup. Une bonne visibilité, c’est vital. Évitez les heures de pointe… touristiques Nous, les routiers, on a nos horaires à respecter, mais vous, vous avez le choix. Partez tôt le matin ou tard le soir. Entre 10h et 16h, c’est l’enfer sur les grands axes. L’A6, l’A7, l’A10… tous ces axes vers le sud se transforment en parkings géants. Le samedi, c’est le pire jour. Si vous pouvez décaler votre départ au vendredi soir ou au dimanche matin, vous gagnerez des heures. Et votre humeur aussi. Hydratez-vous, c’est vital Dans ma cabine, j’ai toujours une glacière avec de l’eau fraîche. La déshydratation, ça arrive plus vite qu’on ne le pense, surtout quand on reste concentré sur la route. Buvez régulièrement, même si vous n’avez pas soif. Évitez l’alcool, même une petite bière à midi. Avec la chaleur, les effets sont décuplés. Et puis, les contrôles sont nombreux l’été. Faites des pauses fréquentes Toutes les deux heures maximum, arrêtez-vous. Sortez de votre véhicule, marchez un peu. Vos jambes et votre dos vous remercieront. Profitez-en pour vérifier que tout va bien : température moteur, témoins lumineux. Les aires d’autoroute sont bondées l’été, mais c’est plus sûr que de s’arrêter n’importe où. Si vous voyez des camions garés, c’est souvent bon signe : on connaît les endroits tranquilles. Respectez les distances de sécurité L’été, tout le monde est pressé d’arriver. Mais garder ses distances, c’est encore plus important avec la chaleur. Les freins chauffent, les pneus adhèrent moins bien sur l’asphalte brûlant. Et soyez patients avec nous, les camionneurs. On ne peut pas freiner ou accélérer comme vous. Quand vous nous doublez, faites-le franchement, sans traîner à notre hauteur. On a tous envie de rentrer chez nous. Climatisation : utilisez-la intelligemment Si vous avez la clim, ne la mettez pas à fond dès le départ. Commencez par aérer, puis montez progressivement. Un écart de température trop important entre l’intérieur et l’extérieur, c’est le coup de froid assuré. Et si votre voiture n’a pas de clim, pensez aux rideaux de pare-brise et aux vitres entrouvertes. Créer un courant d’air, c’est déjà ça. Soyez solidaires sur la route L’été, on voit de tout : des pannes, des accidents, des gens en détresse. Si vous voyez quelqu’un en difficulté, n’hésitez pas à vous arrêter ou au moins à prévenir les secours. On est tous sur la même route. Et un petit conseil de routier : gardez toujours un œil sur votre jauge d’essence. Les stations sur autoroute sont chères, mais tomber en panne sèche dans un embouteillage, c’est pire que tout. En cas de panne ou d’accident Allumez vos warnings, sortez de votre véhicule par le côté opposé à la circulation, mettez votre gilet de sécurité et placez votre triangle à au moins 30 mètres. Appelez immédiatement les secours et attendez dans un endroit sûr, derrière la glissière si possible. Un dernier conseil pour bien prendre la route l’été Les vacances, c’est fait pour se détendre. Alors même si vous êtes coincés dans les bouchons, gardez le sourire. Mettez de la musique, jouez avec les enfants, profitez de ces moments en famille. Au final, ce ne sont pas les quelques heures de retard qui compteront, mais les souvenirs que vous ramènerez. Bonne route à tous, et bonnes vacances ! Marcel, chauffeur routier depuis 1999
Transport Routier International 2025 : Entre Liberté et Contraintes
Transport Routier International 2025 : Entre Liberté et Contraintes Une Enquête Complète sur un Secteur en Mutation Introduction : Le Paradoxe du Routier International Ils parcourent l’Europe au volant de leurs 44 tonnes, transportant les marchandises qui font tourner l’économie continentale. Les chauffeurs routiers internationaux incarnent encore aujourd’hui une certaine idée de la liberté : celle de la route, des horizons infinis, de l’indépendance. Mais derrière cette image d’Épinal se cache une réalité bien plus complexe, faite de réglementations toujours plus strictes, de contrôles omniprésents et de conditions de travail souvent difficiles. En 2025, le transport routier international traverse une période de transformation majeure. Entre nouvelles obligations technologiques, durcissement des normes environnementales et pression économique constante, le secteur doit s’adapter à un environnement réglementaire en mutation permanente. Cette enquête vous propose d’explorer les dessous d’un métier mythique confronté aux défis du XXIe siècle. I. Le Nouveau Cadre Réglementaire 2025 : La Révolution Technologique L’Ère des Tachygraphes Intelligents L’année 2025 marque une rupture technologique majeure dans le transport routier international. À partir du 31 décembre 2024, une nouvelle exigeance mandatera que tous les poids lourds de plus de 3,5 tonnes engagés dans le transport transfrontalier soient équipés de tachygraphes intelligents de seconde génération, conformément au « paquet mobilité 1 » de l’Union Européenne. Cette évolution technologique bouleverse les habitudes du secteur. Depuis le 1er janvier 2025, la période de contrôle des données du tachygraphe, outil qui permet de mesurer le temps de conduite des conducteurs routiers, est étendue à 56 jours (au lieu de 28 jours). Pour les gestionnaires de flotte, cette extension représente à la fois une simplification administrative et une surveillance accrue des conducteurs. La Digitalisation Obligatoire : L’E-CMR Parallèlement, à partir de janvier 2025, la lettre de voiture électronique, ou e-CMR, deviendra obligatoire pour tous les transporteurs en France. Cette digitalisation vise à simplifier les procédures administratives et à réduire les erreurs humaines, mais elle impose aux entreprises d’investir massivement dans de nouveaux systèmes informatiques. Normes Environnementales : Le Tournant Écologique L’environnement constitue désormais une priorité absolue. À du 1er octobre 2025, une nouvelle réglementation impose que seuls les camions conformes à la norme Euro 6 pourront circuler avec un poids total autorisé de 44 tonnes. Les véhicules répondant à la norme Euro 5 seront limités à 40 tonnes. Cette mesure révèle la stratégie européenne de transition écologique forcée : contraindre les transporteurs à renouveler leurs flottes en pénalisant les véhicules les plus polluants. Pour les petites entreprises, c’est souvent un investissement de plusieurs centaines de milliers d’euros qui s’impose. II. Douanes et Contrôles : L’Étau qui se Resserre Le Système ICS2 : Vers une Surveillance Totale Le renforcement des contrôles douaniers constitue l’une des évolutions les plus marquantes de 2025. ICS2 ou « Import Control System », qui est le volet sûreté/sécurité des importations en UE. Il se traduit par la présentation de l’ENS/Entry Summary Declaration préalablement à l’arrivée des marchandises et par la notification d’arrivée. Ce système s’étend désormais au transport routier avec des ENS complets requis à partir du 1er avril 2025. Cette évolution vers une surveillance numérique totale transforme le métier de chauffeur routier. Chaque cargaison, chaque trajet, chaque arrêt est désormais tracé, contrôlé, analysé par des algorithmes sophistiqués. La spontanéité qui caractérisait autrefois le transport routier appartient définitivement au passé. Matières Dangereuses : Réglementations Renforcées Le 1er janvier 2025 marque l’entrée en vigueur des versions révisées de ces réglementations, qu’il s’agisse de transport routier (ADR), ferroviaire (RID) ou fluvial (ADN). Pour les chauffeurs spécialisés dans le transport de matières dangereuses, cela implique une formation continue et une vigilance constante. III. Routier international face à La question de la Corruption : Réalités et Enjeux Les Risques Identifiés par l’OMD L’Organisation Mondiale des Douanes a identifié la corruption comme un fléau majeur du transport international. L’OMD indique que la corruption ouvre la porte à 4 grandes typologies de risques : Risques sécuritaires : terrorisme, crime organisé, menaces sur la sécurité nationale; Risques financiers : fuite de recette, vol de fonds douaniers, passation incorrecte de marchés publics; Risques commerciaux. Témoignages du Terrain Nos enquêtes révèlent que la corruption reste une réalité quotidienne dans certaines régions. Un chauffeur expérimenté, sous couvert d’anonymat, nous confie : « Dans certains pays de l’Est, il faut encore parfois ‘graisser la patte’ pour éviter des contrôles qui durent des heures. Ce n’est pas légal, mais c’est la réalité du terrain. » Les entreprises de transport développent des stratégies de compliance de plus en plus sophistiquées pour éviter ces écueils, mais la pression économique pousse encore certains acteurs vers des pratiques douteuses. IV. Salaires et Conditions de Travail : La Dure Réalité Économique Une Rémunération qui Stagne En 2025, le salaire brut mensuel d’un chauffeur routier international devrait se situer entre 1 800 € et 3 000 €, avec des variations selon l’expérience et les itinéraires effectués. Ces chiffres masquent cependant une réalité plus complexe. Les organisations patronales refusent toute augmentation des salaires conventionnels en 2025, malgré l’inflation et l’alourdissement des contraintes réglementaires. Seule consolation : l’augmentation de 1,5 % des indemnités sera appliquée à partir du 1er mars 2025 pour les frais de déplacement. Des Conditions de Travail Particulières Le transport routier international impose des contraintes spécifiques : Les Astreintes : La Vie sur la Route : Témoignage : Michel, 52 ans, 25 ans de route « Quand j’ai commencé, on était des rois de la route. Aujourd’hui, on est fliqués en permanence. Le tachygraphe surveille tout : mes pauses, mes temps de repos, mes vitesses. Je ne peux plus m’arrêter prendre un café avec un collègue sans que ça soit enregistré. La liberté, c’est fini. » V. Le Mythe de la Liberté : Entre Rêve et Réalité L’Attrait de la Route Malgré les contraintes, le transport routier international continue d’attirer. Les motivations sont multiples : La Liberté Relative : L’Aventure Moderne : Les Nouvelles Contraintes du routier international Cette liberté s’accommode mal des nouvelles réglementations : Surveillance Technologique : Pression Temporelle : VI. Portraits de Routiers : Diversité des Profils Sarah, 28 ans, Nouvelle Génération (routier international)
Le transport complet de palettes
Transport complet de palettes : l’expertise Deltaline Une stratégie logistique adaptée aux flux internationaux Le transport de lots complets de palettes connaît une croissance soutenue sur les corridors européens et méditerranéens. Face à cette demande croissante, les transporteurs spécialisés comme Deltaline développent des solutions sur mesure pour optimiser les flux entre la France, l’Allemagne et le Maroc. L’analyse des trafics révèle une intensification particulière des échanges entre l’Alsace et la région Rhin-Main, ainsi qu’un développement significatif des liaisons transméditerranéennes vers le royaume chérifien. Cette évolution s’explique par la densification du tissu industriel et la recherche d’optimisation des coûts logistiques par les chargeurs. Strasbourg-Frankfurt/Main : un axe stratégique maîtrisé Prenons l’exemple concret d’une liaison Strasbourg-Frankfurt/Main pour un lot complet de 33 palettes Europe. Cette desserte, particulièrement demandée par les secteurs automobile et chimique, nécessite une planification rigoureuse. Organisation type d’un transport : Cette configuration permet de traiter jusqu’à trois rotations hebdomadaires sur cet axe, avec une capacité de 99 palettes par semaine. L’expertise du conducteur dans la navigation urbaine francfortoise et la maîtrise des créneaux de livraison constituent des atouts décisifs. France-Maroc : l’expertise transméditerranéenne Le corridor France-Maroc présente des spécificités techniques plus complexes. Un transport type Strasbourg-Casablanca s’organise selon un schéma multimodal optimisé : Phases du transport : La conteneurisation des palettes s’avère souvent plus rentable sur cette destination, permettant de traiter 24 palettes Europe par conteneur 40 pieds. Cette solution présente l’avantage d’une protection optimale des marchandises et d’une simplification des formalités douanières. Optimisation des capacités et planification L’efficacité du transport de lots complets repose sur une utilisation maximale de la capacité de chargement. Un semi-remorque standard de 13,60 mètres permet le transport de 33 palettes Europe (800x1200mm) en configuration optimisée. Cette charge représente un tonnage moyen de 22 à 26 tonnes selon la nature des marchandises. La planification des tournées intègre désormais les contraintes de repos obligatoires, particulièrement sur les relations longues. L’utilisation du tachygraphe numérique et le respect scrupuleux des temps de conduite constituent des impératifs réglementaires incontournables. Défis logistiques et solutions technologiques Les transporteurs font face à plusieurs enjeux majeurs : fluidité des passages frontaliers, optimisation des retours à vide et maîtrise des coûts énergétiques. Les solutions émergent progressivement grâce à la digitalisation. Les plateformes de fret collaboratif permettent désormais de réduire les kilomètres à vide de 15 à 20%. Le géofencing facilite le suivi temps réel des livraisons, tandis que les systèmes de télématique embarquée optimisent la consommation de carburant. Perspectives d’évolution du secteur L’évolution réglementaire européenne, notamment le paquet mobilité, redessine les conditions d’exploitation. Les transporteurs investissent massivement dans la formation des conducteurs aux spécificités douanières et dans l’acquisition de véhicules Euro VI. L’émergence de nouveaux corridors, comme l’axe Lyon-Turin via le futur tunnel de base, ouvre des perspectives intéressantes pour les flux vers l’Italie du Nord. Parallèlement, le développement du port de Tanger Med renforce l’attractivité des liaisons vers l’Afrique du Nord. Une expertise au service de la performance Le transport de lots complets de palettes demeure un métier d’expertise où la connaissance fine des réglementations, des infrastructures et des contraintes clients fait la différence. Dans ce contexte concurrentiel, seuls les transporteurs capables d’allier fiabilité opérationnelle et innovation technologique maintiennent leur position sur ces marchés exigeants. L’avenir appartient aux acteurs sachant conjuguer excellence opérationnelle et responsabilité environnementale, deux impératifs désormais indissociables dans les stratégies d’approvisionnement des grands donneurs d’ordre.
Les métiers du Transport et de la logistique 2025
Les Métiers du Transport et de la Logistique : Un Secteur en Mouvement Perpétuel Reportage immersif dans un univers professionnel qui fait battre le cœur de l’économie française 5h30 du matin, entrepôt Roissy : Le réveil de la France logistique Les néons s’allument un à un dans l’immense hangar. Sarah, responsable d’exploitation, surveille déjà ses écrans depuis une heure. « Chaque matin, c’est la même adrénaline », confie-t-elle en ajustant son casque audio. « 23 000 colis à dispatcher avant 8h, 45 chauffeurs à coordonner, et trois régions à approvisionner. C’est un ballet millimétré. » Bienvenue dans l’univers fascinant du transport et de la logistique, un secteur qui emploie aujourd’hui plus de 1,4 million de personnes en France et qui cherche désespérément de nouveaux talents. Du 16 au 20 juin 2025, près de 1 000 événements seront organisés par France Travail dans toute la France pour faire découvrir ces métiers d’avenir. Un Secteur qui Embauche : Les Chiffres qui Donnent le Vertige Pendant que Sarah orchestre son équipe, les statistiques parlent d’elles-mêmes. Plus de 7 681 offres d’emploi sont actuellement disponibles rien que sur les plateformes de recrutement. Dans les Hauts-de-France, 4 600 entreprises emploient 119 000 salariés dans ce secteur en perpétuelle croissance. Panorama des emplois par région (France) Région Nbre d’entreprises Effectifs salariés Taux croissance 2024 Île de France 8 500 285 000 +3,2 % Hauts de France 4 600 119 000 + 2,8 % Auvergne- Rhône Alpes 6 200 165 000 + 4,1 % Nouvelle Aquitaine 4 100 98 000 + 2,5 % Grand Est 3 800 87 000 +3,0 % La Jungle des Métiers : Qui Fait Quoi ? Dans le bureau adjacent, Karim, 28 ans, pianote frénétiquement sur son ordinateur. Gestionnaire de stocks depuis trois ans, il a découvert ce métier par hasard. « Je pensais que la logistique, c’était juste déplacer des cartons », sourit-il. « En réalité, je suis un chef d’orchestre invisible. Je dois anticiper les besoins, optimiser les rotations, négocier avec les fournisseurs. C’est de la stratégie pure. » « Je pensais que la logistique, c’était juste déplacer des cartons » Les Familles de Métiers Décryptées 1. Transport de Marchandises 2. Transport de Voyageurs 3. Logistique et Entreposage 4. Organisation et Pilotage La Vérité sur les Salaires : Combien Gagne-t-on Vraiment ? À 11h, pause café dans la salle de repos. Les conversations tournent inévitablement autour des salaires. Marc, chauffeur poids lourds depuis quinze ans, ne mâche pas ses mots : « Au début, j’étais payé 1 600 euros nets. Aujourd’hui, avec mon expérience et les primes, j’approche les 2 800 euros. Pas mal pour quelqu’un qui n’a pas fait d’études supérieures. » Grille des Rémunérations 2025 Le salaire moyen dans le transport-logistique oscille entre 2 073 et 2 292 euros mensuels, mais les écarts sont considérables selon les postes : Métier Salaire débutant Salaire expérimenté Evolution possible Préparateur de commandes 1 600 – 1 800 € 2 200 – 2 300 € Responsable d’équipe Assistant Logistique 1 800 € 2 300 – 3 000 € Gestionnaire de stock Chauffeur Poids-lourds 1 800 – 2 200 € 2 500 – 3 400 € Formateur, chef d’équipe Cariste 1 650 – 1 900 € 2 100 – 2 500 € Responsable parc matériel Gestionnaire de stocks 2 200 – 2 800 € 3 200 – 4 200 € Supply-chain manager Responsable de transport 36 000 € / an 45 000 – 60 000 € / an Directeur logistique Directeur transport 45 000 € / an 50 000- 75 000 €/ an Direction générale Immersion Métier : 24h avec un Dispatcher 6h00 – Prise de poste Jérémy, 32 ans, dispatcher chez TransEurope, arrive dans son bureau-tour de contrôle. Devant lui, six écrans affichent en temps réel la position de 180 camions répartis sur l’hexagone. « Mon travail, c’est d’optimiser chaque kilomètre », explique-t-il en désignant une carte interactive. « Un chauffeur bloqué dans les embouteillages près de Lyon ? Je redirige sa livraison vers un collègue. Une commande urgente à Marseille ? Je trouve le camion le plus proche. » 10h30 – Gestion de crise Un appel d’urgence : un camion frigorifique est en panne sur l’A6 avec 15 tonnes de produits surgelés. « C’est là que l’adrénaline monte », sourit Jérémy. En quinze minutes, il coordonne l’intervention d’un dépanneur, organise le transbordement de la marchandise et prévient les clients. « Dans ce métier, il faut aimer l’imprévu. » 16h00 – Planification du lendemain L’après-midi est consacrée à l’optimisation des tournées du lendemain. Algorithmes et intuition se mélangent pour créer des circuits parfaits. Salaire de Jérémy après cinq ans d’expérience : 3 400 euros nets, plus primes de performance. Les Nouvelles Technologies : Révolution en Marche Dans l’entrepôt d’Amazon à Lauwin-Planque, l’avenir se dessine déjà. Robots, intelligence artificielle, véhicules autonomes… Le secteur transport-logistique poursuit sa mutation pour s’adapter à l’internationalisation des échanges, aux nouveaux modes de consommation, à l’essor du e-commerce. Métiers d’Avenir Pilote de drone logistique Spécialiste robotique d’entrepôt Analyste data supply chain Besoin d’un job dans le Grand Est ? Postulez en candidat libre chez Delta Line transports Fiches Métiers : Zoom sur 5 Professions Clés 🚛 CHAUFFEUR POIDS LOURDS Mission : Transport de marchandises sur courte, moyenne ou longue distance Formation requise : Qualités indispensables : Évolution de carrière : Chauffeur → Chef d’équipe → Responsable transport → Créateur d’entreprise Salaire : 1 800 € – 3 200 € selon expérience et spécialisation 📦 PRÉPARATEUR DE COMMANDES Mission : Rassembler les produits commandés par les clients selon les bons de commande Formation requise : Qualités indispensables : Évolution de carrière : Préparateur → Chef d’équipe → Responsable secteur → Gestionnaire de stocks Salaire : 1 600 € – 2 300 € selon expérience 🎯 RESPONSABLE LOGISTIQUE Mission : Organiser et optimiser les flux de marchandises de l’entreprise Formation requise : Qualités indispensables : Évolution de carrière : Assistant logistique → Responsable logistique → Directeur supply chain Salaire : 36 000 € – 60 000 € annuels 🚌 CONDUCTEUR DE TRANSPORT EN COMMUN Mission : Assurer le transport de voyageurs en respectant horaires et sécurité Formation requise : Qualités indispensables
Quelles Réglementations et Tendances pour le Transport Routier de Marchandises France-Maroc ? (2025)
Nouvelles réglementations du transport routier France Maroc 2025 Le transport routier entre la France et le Maroc connaît en 2025 une transformation majeure, portée par des évolutions réglementaires, des investissements massifs dans les infrastructures et une coopération renforcée entre les deux pays. Que vous soyez importateur, exportateur ou logisticien, il est essentiel de comprendre ces changements pour garantir la conformité, la compétitivité et la sécurité de vos flux de marchandises. Les nouvelles réglementations du transport routier France-Maroc en 2025 Quotas d’autorisations bilatérales en hausse En avril 2025, la France et le Maroc ont décidé d’augmenter le quota des autorisations bilatérales TIR pour le transport routier international de marchandises. Cette mesure vise à accompagner la croissance des échanges commerciaux et à faciliter l’accès au marché marocain pour les transporteurs français et européens A savoir : Le Maroc est désormais le premier partenaire africain de la France, ce qui se traduit par une augmentation des flux et des opportunités pour les entreprises du secteur. Renforcement des contrôles et conformité documentaire La conformité documentaire reste un pilier du transport international. Les documents obligatoires incluent : De nouvelles normes, telles que la NF EN 13011 et la NF EN 13876, imposent des exigences accrues en matière de qualité, de traçabilité et de sécurité ( sources shipswap) H3 : Normes environnementales et transition écologique En 2025, la France et le Maroc accélèrent la transition écologique du transport routier : Ces initiatives répondent à la fois à la réglementation européenne et à la volonté marocaine de moderniser son secteur logistique. Tendances et innovations dans le transport routier France-Maroc Digitalisation et automatisation des processus La digitalisation s’impose dans la gestion logistique : Sécurité routière et accompagnement professionnel Le plan d’action pour la sécurité routière 2025-2030 prévoit : Investissements dans les infrastructures marocaines Le Maroc investit 13 milliards de dirhams en 2025 pour moderniser ses infrastructures de transport, dont une part importante pour le réseau routier et la logistique. Cela se traduit par : Conseils pour optimiser vos expéditions France-Maroc Préparez vos documents avec rigueur Assurez-vous que tous vos documents sont à jour et conformes aux exigences françaises et marocaines. La digitalisation permet de gagner du temps et d’éviter les litiges à la livraison1. Anticipez les délais et les contrôles Avec l’augmentation des flux et le renforcement des contrôles, il est crucial d’anticiper les délais douaniers et de planifier vos expéditions en conséquence. Adoptez une démarche écoresponsable Investir dans des véhicules propres et former vos chauffeurs à l’écoconduite sont des atouts pour répondre aux attentes réglementaires et environnementales des deux marchés FAQ – Transport routier France-Maroc en 2025
ZFE : Fin de Partie pour les Zones à Faibles Émissions – Ce que les Routiers Doivent Savoir en 2025
Le projet de loi simplification ZFE supprimé par vote de la commission (Avril 2025) Les députés de la commission chargés d’étudier le projet de loi « simplification » ont voté la suppression des ZFE (zones à faibles émissions). Le vote par scrutin public s’est soldé par 26 voix pour, 11 contre et 9 abstentions. », indique Libération. Le texte doit encore être débattu. Cette suppression des ZFE intervient alors que plusieurs villes appliquaient déjà les règles de ces zones à faibles émissions de façon avancée, comme Paris, Grenoble ou Lyon.Malgré les efforts du ministre de l’Aménagement du territoire et de la décentralisation François Rebsamen, celui-ci a regretté cette décision en rappelant que la pollution de l’air avait une incidence sur la santé des Français. Cette suppression de la loi de simplification au sujet des ZFE n’est pas définitive. En effet, le Gouvernement préfère finalement << la mise en œuvre d’un dispositif pragmatique et progressif, en tenant compte des contraintes locales et garantissant des alternatives abordables », a-t-il indiqué. ( sources Actu transport ) ZFE : De la promesse écologique à la remise en question – Ce que doivent savoir les professionnels de la route Depuis plusieurs années, les Zones à Faibles Émissions (ZFE) occupaient une place importante dans les discussions autour de la transition écologique et de la qualité de l’air en France. Pour les professionnels de la route, ces zones représentaient à la fois un défi logistique, un enjeu économique et une contrainte réglementaire. Pourtant, en ce début 2025, le projet des ZFE connaît un tournant majeur : leur suppression vient d’être votée. Que s’est-il passé entre l’idée de départ et cette décision inattendue ? Faisons le point. Le projet ZFE : une réponse à l’urgence environnementale Les Zones à Faibles Émissions, ou ZFE, sont nées d’une volonté politique de réduire la pollution de l’air dans les grandes agglomérations. Inspirées de modèles existants en Europe, notamment en Allemagne et en Italie, elles ont été introduites en France à partir de 2015, avec une généralisation progressive encouragée par la loi d’orientation des mobilités (LOM) en 2019, puis renforcée par la loi Climat et Résilience de 2021. Le principe était simple : limiter l’accès à certaines zones urbaines aux véhicules les plus polluants, identifiés grâce au système de vignettes Crit’Air. L’objectif affiché était double : protéger la santé publique en réduisant les particules fines et inciter à un renouvellement accéléré du parc automobile vers des véhicules moins polluants ou électriques. Pour les transporteurs, cela signifiait une adaptation coûteuse : renouvellement anticipé des flottes, achat de véhicules électriques ou GNV, changements de trajets, complexification des livraisons urbaines, sans oublier le flou autour des calendriers d’application selon les métropoles. Une mise en place contrastée sur le territoire Dès 2022, plusieurs métropoles ont mis en œuvre leur ZFE : Paris, Lyon, Grenoble, Toulouse, Marseille… À terme, 43 agglomérations françaises devaient y passer. Cependant, la mise en œuvre n’a jamais été uniforme. Certaines villes ont appliqué des restrictions strictes très tôt, d’autres ont retardé ou modulé leur calendrier. Les professionnels du transport ont été les premiers à pointer les difficultés : manque d’infrastructures de recharge, surcoût des véhicules « propres », faible autonomie, complexité réglementaire selon les zones, exemptions peu claires… Dans de nombreuses régions, notamment les zones périurbaines et rurales, les transporteurs se sont retrouvés pris en étau entre la pression économique et des exigences difficilement tenables. De plus, de nombreuses voix ont souligné un manque d’accompagnement financier de la part de l’État. Les aides à la conversion ou au renouvellement étaient jugées insuffisantes face aux investissements nécessaires. Suppression des ZFE : Une opposition grandissante sur le terrain À mesure que la date de généralisation des ZFE approchait, les critiques se sont multipliées. Au-delà du secteur du transport, de nombreux élus locaux ont alerté sur le risque d’exclusion sociale et économique. Pour beaucoup, les ZFE risquaient de pénaliser les classes populaires, les artisans, les petites entreprises, et plus globalement tous ceux qui n’avaient pas les moyens de changer de véhicule. Le contexte social, déjà tendu par l’inflation et la hausse du prix des carburants, a renforcé l’opposition. Plusieurs manifestations ont eu lieu dans les grandes villes, et les médias ont relayé de nombreux témoignages de professionnels et de particuliers pris au piège de cette réglementation. Face à la montée de la contestation, plusieurs métropoles ont commencé à suspendre ou alléger leurs calendriers. Le gouvernement a alors commandé plusieurs rapports d’évaluation, et des discussions ont été engagées au Parlement. Avril 2025 : vers la suppression des ZFE Début avril 2025, un vote décisif a été adopté à l’Assemblée nationale : la suppression des ZFE dans leur forme actuelle. Cette décision marque un tournant majeur dans la politique environnementale française. Officiellement, le gouvernement a reconnu que les ZFE, bien qu’animées par de bonnes intentions, n’étaient pas adaptées au terrain dans leur mise en œuvre actuelle. Le texte voté prévoit : Pour les transporteurs, c’est un soulagement partiel. Si la contrainte immédiate disparaît, le débat écologique reste bien présent. Les clients, notamment dans la grande distribution ou la logistique urbaine, exigent toujours plus de solutions de livraison décarbonée. De plus, les normes européennes continueront à influencer le secteur. Et maintenant ? Ce que doivent anticiper les professionnels de la route Même si les ZFE disparaissent sous leur forme légale, la pression écologique ne va pas disparaître. Plusieurs éléments doivent être gardés en tête : Conclusion Les ZFE, projet emblématique de la transition écologique, viennent de connaître un virage radical avec leur suppression votée début 2025. Si cette décision apporte un répit aux professionnels du transport routier, elle ne marque pas la fin des enjeux environnementaux dans le secteur. Le défi reste entier : adapter les flottes, améliorer l’empreinte carbone, tout en restant compétitif dans un contexte économique tendu. La fin des ZFE n’est pas une fin de course, mais plutôt l’occasion de repenser la transition écologique avec les transporteurs, et non contre eux. Car qui mieux que les professionnels de la route pour inventer la logistique de demain ?
Expédition de frêt et rôle du transitaire : ce que vous devez savoir
Comprendre l’expédition de frêt et le rôle du transitaire L’expédition de marchandises vers les marchés internationaux implique plusieurs tâches. Les entreprises peuvent avoir des arrangements internes pour expédier des marchandises à l’étranger ou faire appel à des transitaires pour le faire. Cela dépend si les entreprises souhaitent se concentrer sur leurs activités principales ou si elles préfèrent également gérer des activités non essentielles telles que l’emballage, le transport de marchandises, etc. Avec la croissance de l’économie mondiale, les expéditions de marchandises, tant nationales qu’internationales, ont augmenté de façon exponentielle. Des exportations annuelles d’une valeur de 21 000 milliards de dollars ont été enregistrées en 2023. Les entreprises doivent choisir entre gérer leurs exportations ou confier cette tâche à des transitaires. Si elles souhaitent gérer leurs exportations au lieu de confier cette tâche à des agences externes, elles doivent, pour répondre à la croissance de la demande, investir dans des infrastructures logistiques, des technologies et une main-d’œuvre qualifiée de pointe. Elles doivent évaluer les coûts et les avantages d’une telle démarche avant de la mettre en œuvre. De nos jours, la plupart des organisations préfèrent laisser des opérateurs tiers s’occuper des fonctions non essentielles de leur entreprise afin de pouvoir concentrer leurs ressources sur le développement de leur activité principale. Les transitaires se spécialisent dans la réduction des coûts sans compromettre la qualité du travail. Ils contribuent à la logistique du transport des marchandises du point A au point B de la manière la plus rentable. Les transitaires sont les intermédiaires entre l’expéditeur des marchandises et le point de distribution, tel que le port de destination. Ils organisent le transport terrestre, les documents portuaires et douaniers, l’expédition à bord des navires et d’autres activités complémentaires. Grâce à leurs relations avec le gouvernement et d’autres organismes de services, ils sont en mesure d’effectuer le travail en douceur, en plus d’obtenir des tarifs, des horaires, etc. favorables. Les transitaires établis sont fiables et aident à la planification, à la coordination et au déplacement efficace de votre cargaison vers sa destination. Comme on peut le constater, les principales responsabilités d’un transitaire sont d’organiser l’expédition de la cargaison et de traiter sa documentation d’exportation. Les transitaires sont essentiellement des transporteurs non exploitants de navires (NVOCC), bien qu’il existe quelques différences entre les deux. La principale différence réside dans le fait qu’un NVOCC émet son propre connaissement, appelé connaissement interne (HBL). Les transitaires peuvent posséder ou non un espace d’entreposage , une flotte de transport ou d’autres actifs nécessaires à l’exportation réussie de marchandises vers leur destination à l’étranger. Lorsqu’ils ne possèdent pas ces infrastructures, ils les louent à d’autres prestataires de services. Les transitaires sont des exemples de prestataires logistiques de seconde main. Qu’est-ce qu’un prestataire logistique de deuxième partie (2PL) ? Un prestataire logistique de second niveau (2PL) gère le transport des marchandises. Il achemine les marchandises d’un point à un autre grâce à ses propres moyens de transport, tels que des camions, des navires, etc. S’il ne dispose pas de ses propres moyens de transport, il les loue ou les affrète auprès d’autres prestataires. Après avoir brièvement examiné la logistique de seconde partie, voyons ce que font les prestataires logistiques de premier niveau (1PL), de troisième niveau (3PL), de quatrième niveau (4PL) et de cinquième niveau (5PL). Hormis les prestataires logistiques de premier niveau (1PL), tous les autres sont des prestataires de services. Ils stockent les marchandises, gèrent les stocks, les préparent selon les exigences de la commande, les emballent et les expédient au client. Ils gèrent même vos ressources et votre technologie. Un transitaire peut s’adresser à un prestataire logistique de deuxième niveau (2PL) ou de troisième niveau (3PL) pour ses besoins. Un regard sur la logistique externalisée Logistique de première partie 1PL La logistique de première partie (1PL) désigne l’entreprise ou l’organisation qui gère elle-même son fret, son transport et les autres modalités de fret maritime. L’expéditeur est l’expéditeur qui expédie la marchandise à son client à l’étranger en organisant le transport terrestre, la main-d’œuvre, les documents douaniers et l’expédition. Aucune partie extérieure n’intervient ici, et toutes les dispositions sont prises par l’entreprise exportatrice. Fournisseur logistique de deuxième partie 2PL Un prestataire logistique de deuxième partie (2PL) gère le transport des marchandises. Il achemine les marchandises d’un point à un autre grâce à ses propres moyens de transport, tels que des camions, des navires, etc. Ces moyens de transport sont également loués ou affrétés. Fournisseur logistique tiers 3PL Un prestataire logistique tiers gère les stocks, le stockage et l’exécution des commandes de ses clients. Les prestataires de services 3PL aident les organisations à se concentrer sur leurs activités principales. Fournisseur de services logistiques tiers 4PL Les prestataires logistiques tiers (4PL) devancent les prestataires 3PL en gérant la technologie et l’infrastructure d’une organisation, en plus des stocks, du stockage et de l’exécution des commandes. Un 4PL emploie généralement un responsable pour gérer les opérations et la chaîne d’approvisionnement de ses clients. Il les conseille sur tous les aspects logistiques.
Les camions chinois Foton vont-ils conquérir l’ Europe ?
Découvrez les atouts des camions chinois Foton. Sont-ils des concurrents sérieux aux constructeurs europérens ?
Métier qui recrute : chauffeur routier
Comment devenir chauffeur routier (2025) ? Dans cet article, nous aborderons une question largement demandée : comment devenir chauffeur routier. Dans un secteur d’activité dynamique, les entreprises de transport recrutent de la main d’oeuvre qualifiée. Bien que ce métier soit difficile, les conditions et qualité de vie au travail se sont nettement améliorées ces dernières années. Le secteur du transport routier connaît une pénurie de main-d’œuvre en 2025, offrant ainsi de nombreuses opportunités pour ceux qui souhaitent embrasser la profession de chauffeur routier. Cet article détaille les étapes pour devenir chauffeur routier, les formations requises, les coûts associés, les aides financières disponibles, les démarches pour contacter les entreprises de transport, la description du métier, ainsi que les avantages et la rémunération liée à cette profession. D’ailleurs, être chauffeur routier aujourd’hui comporte beaucoup d’avantages comme des salaires plus que corrects, de l’autonomie et une certaine sécurité d’emploi. Alors si vous aussi, êtes tentés par ce métier de passionné, lisez la suite. Quelle formation faut-il pour devenir chauffeur routier ? Les différents permis de conduire Pour exercer en tant que chauffeur routier, il est essentiel de posséder les permis adaptés aux véhicules lourds : L’obtention de ces permis est soumise à une visite médicale obligatoire, renouvelable tous les cinq ans. Les formations obligatoires / organismes de formation au transport Plusieurs centres proposent des formations adaptées : Pour Le Bas-Rhin : CFTL-TRANS’FORMATION – Formation Transport & Logistique : Vous souhaitez ouvrir votre entreprise de transport ? Vous devez être titulaire d’une capacité de transport. Que ce soit marchandises ou voyageurs, CFTL-TRANS’FORMATION vous accompagne pour votre formation à l’examen de capacité de transport. Quel est le coût de la formation pour devenir chauffeur routier Le coût total de la formation pour devenir chauffeur routier varie généralement entre 4 000 et 8 000 euros, en fonction des options et équipements proposés par l’organisme formateur Existe t’il des aides financières ? Des aides financières sont disponibles pour alléger ce coût : La démarche à suivre pour devenir chauffeur routier Comment contacter les entreprises de transport routier ? Pour maximiser vos chances d’embauche, il est crucial de bien se préparer : Exemple de CV de chauffeur routier Voici un exemple de CV type adapté au métier de chauffeur routier à personnaliser ( Cet exemple est inspiré des modèles disponibles sur Exemple de CV. : Description du métier de chauffeur routier Les différents types de transport routier Le transport routier se divise en plusieurs catégories : Journée type d’un chauffeur international Une journée type peut inclure : Avantages et inconvénients du métier de chauffeur routier Les avantages ✅ Forte demande sur le marché de l’emploi : Les entreprises de transport peinent à recruter, ce qui garantit une embauche rapide et de nombreuses opportunités.✅ Salaire attractif avec primes : Rémunération évolutive selon l’expérience, les kilomètres parcourus et le type de transport.✅ Autonomie et liberté : Peu de contraintes hiérarchiques, idéal pour ceux qui aiment travailler seuls sur la route.✅ Possibilité de voyager : Les trajets internationaux permettent de découvrir différents pays et paysages.✅ Évolution de carrière : Possibilité de devenir formateur, chef de parc ou même de créer sa propre entreprise de transport. Les inconvénients ❌ Horaires décalés et longues absences : En longue distance, plusieurs jours loin de la famille.❌ Fatigue et stress : Respect des délais, circulation dense, vigilance constante.❌ Conditions physiques exigeantes : Longues heures assis, manutention parfois nécessaire.❌ Coût des formations : Formation initiale onéreuse, même si des aides existent. Quel est le Salaire d’un chauffeur routier en 2025 Le salaire d’un chauffeur routier varie en fonction de son expérience, du type de transport et des primes associées : Expérience/type de transport Salaire brut mensuel (hors primes) Avec primes/ heures suplémentaires Débutant (0-2 ans) 1 900 – 2 200 € 2 200 – 2 600 € Confirmé (3-5 ans) 2 200 – 2 500 € 2 500 – 3 000 € Expérimenté (+ 5 ans) 2 500 – 2 800 € 3 000 – 3 500 € Transport international 2 600 – 3 000 € 3 500 -4 000 € Transport spécialisé * 2 800 – 3 500 € 3 500 -4 500 € *Transport spécialisé : convoi exceptionnel, transport de matières dangereuses ADR, transport frigorifique… 💰 Primes et indemnités possibles : Ainsi, un chauffeur international ou spécialisé peut dépasser les 3 500 € nets/mois avec les primes. 🚛💨 Top 10 des entreprises de transport ou agences emplois spécialisés qui recrutent en Alsace ? Voici une liste de transporteurs routiers dans le Bas-Rhin qui recrutent actuellement, incluant les entreprises ayant le statut d’Ambassadeurs de l’Emploi lorsque cette information est disponible : Pour consulter d’autres offres d’emploi dans le secteur du transport routier dans le Bas-Rhin, vous pouvez visiter les sites suivants : Questions les plus souvent posées
Camions électriques contre camions diesel : Le match
Le secteur du transport routier en Europe est en pleine mutation, avec une attention croissante portée aux camions électriques. Cet article propose de découvrir les évolutions récentes, des ventes en 2024, des performances des nouveaux modèles attendus en 2025, ainsi qu’une comparaison approfondie entre camions électriques et diesel. 1.Evolution et tendances du marché des camions électriques Le marché européen des camions électriques a connu des développements contrastés en 2024. Alors que le marché global des véhicules utilitaires légers (VUL) a progressé de 8,3%, les ventes de modèles électriques ont reculé de 9,1%. Cette baisse inattendue soulève des questions sur l’adoption des technologies zéro émission dans le secteur du transport. (source: journal auto) Chiffres clés pour 2024 En 2024, les ventes de camions électriques en Europe restent modestes. Par exemple, Daimler Truck a enregistré une augmentation de 17% de ses ventes de véhicules électriques à batterie, atteignant 4 035 unités en 2024, ce qui représente moins de 1% de ses ventes totales (sources reuters.com). L’électrification des camionnettes et camions neufs a stagné en Europe, selon les chiffres publiés par les constructeurs. Malgré des objectifs européens renforcés, la part de marché des véhicules utilitaires électriques n’a pas connu de progression significative. Cette stagnation intervient alors que les objectifs européens de réduction des émissions de CO2 se renforcent en 2025, avec une exigence de baisse de 15% par rapport à 2019 2. Où en est l’électrification des camions en Europe ? Malgré le ralentissement des ventes, les tests de performance des camions électriques s’avèrent prometteurs. Le Volvo FH Electric a notamment démontré des résultats impressionnants lors d’essais comparatifs : Les tests des camions électriques récents se sont révélés concluants. Par exemple, le Mercedes eActros 600 a été élu « Camion de l’année 2025 ». Ce modèle est doté d’un nouvel essieu électrique avec deux moteurs générant une puissance continue de 400 kW et une puissance de pointe de 600 kW. (sources : media.fr.daimlertruck.com) Les entreprises de transport routier ont tout intérêt à investir dans l’achat de camions électriques pour des raisons économiques et réglementaires : Réglementations écologiques pour réduire les émissions de CO2 et GES, Incitations financières gouvernementales et la demande croissante des clients engagés (RSE) pour des solutions de transport durables. Cependant, il subsiste des préoccupations concernant le coût d’acquisition, coût croissant de l’électricité, l’autonomie et les infrastructures insuffisantes de points de recharge ainsi que le temps de recharge. Avantages et inconvénients des camions électriques *Estimations basées sur des données fournies pour un trajet moyen de 400 km Critère camion électrique camion diesel coût d’achat de 97 à 347 k€ de 100 à 150 k€ Emission CO2 0 97g CO2/km ( moyenne) Autonomie (km) 300 à 500 km 800 à 1500 km Temps de recharge 2 à 10 heures 15 mn Coût d’utilisation * 0, 24 €/km 0,56 à 0,75 € / km Performance Accélération Puissance constante Entretien à partir de 4 000 € /an 6000 à 12000 € /an Les meilleures marques de camions électriques du marché 2025 Voici une liste des principales marques de camions électriques, évaluées selon des critères tels que le prix, l’autonomie, la rentabilité, le confort, la technologie à bord, la fiabilité, les délais de livraison et les services après-vente : 3.Le match Camions électriques vs camions diesel 🚛 vs ⛽🚛 La transition énergétique bouleverse le secteur du transport routier, opposant les camions électriques aux camions diesel. Ces deux technologies s’affrontent sur plusieurs critères : performance, coûts, impact environnemental et infrastructures. Qui sortira vainqueur ? Analysons ce duel point par point. Match 1 : Performances et autonomie Critères Modèle Tesla électrique ⚡ Volvo FH électrique ⚡ Mercédes actros diesel ⛽ Scania R 450 diesel ⛽ Puissance (CV) + 1000 cv 666 530 450 Autonomie (km) 800 300 1200 1300 Temps de recharge/Plein 30 minutes pour 70 % en recharge rapide Tesla 90 min pour 80 % de recharge 10 mn plein complet 10 min plein complet Charge utile (Kg) 37 tonnes 40 tonnes 44 tonnes 44 tonnes Le vainqueur du Match 1 : camion Diesel (Meilleure autonomie et rapidité de ravitaillement) Match 2 : Coûts d’exploitation Critères Modèle Tesla électrique ⚡ Volvo FH électrique ⚡ Mercédes actros diesel ⛽ Scania R 450 diesel ⛽ Prix à l’achat (€) à partir de 180 000 $ 250 000 € 120 000 € 115 000 € Coût pour 100 km 17 € 20 € 50 € 48 € Entretien annuel (€) 5 000 € 6 500 € 10 000 € 9 500 € Aides état/ subventions Jusqu’à 40 % du prix Oui ( %) selon le pays Non Non Le vainqueur du match 2 : camion électrique pour son coût d’exploitation plus bas Match 3 : Impact environnemental Critères Modèle Tesla électrique ⚡ Volvo FH électrique ⚡ Mercédes actros diesel ⛽ Scania R 450 diesel ⛽ Emissions C02 (g/km) 0 0 900 850 Particules fines Très faible Très faible Elevé Elevé Fabrication des batteries Impact élevé Impact élevé Non concerné Non concerné Recyclage possible mais limité Possible mais limité Non concerné Non concerné Vainqueur du match 3 : Match nul même si les camions électriques émettent moins de CO2, il reste des problèmes de recyclage ( problématique dans le futur) et l’exploitation des mines de minéraux pour la fabrication des batteries. D’autant qu’il existe des versions ( pour les camions diesel) hybrides / diesel ou Euro 6 et 7 qui émettent moins de CO2 oupolluants atmosphériques que les modèles proposés. Match 4 : Camions électriques vs camions diesels : infrastructures et réglementations en vigueur Critères ( France) Camions électriques ⚡ Camions diesel ⛽ Bornes de recharges / station diesel (2024-2025) Non communiqué maispas plus de 50 stations en France 48 247 Installations d’ici 2027 600 (France)/ 3 000 (Europe) RAS Aides gouvernementales ( en fonction du type de véhicule/t) de 35 à 150 000 € (Source ADEME/AVEM) non y compris euro 6 et euro 7- à l’inverse Taxes carbone Réglementations 0 ce jour pas de limitation d’accès aux zones urbaines- pas de réglementations CO2 Normes emissions CO2 et limitation d’accès dans certaines